Pierre Marie Quiniou naît le 14 janvier 1892 à Kersimon, Plogonnec. Il est le fils de Pierre, cultivateur et de Marie Anne Hascoët
Avant la guerre
En 1911, lors du recensement, il n’est pas à Quéménéven.
Cheveux châtains, les yeux marron, il est d’une taille moyenne (1,66m) et possède un bon niveau d’instruction primaire.
Pendant la guerre
Quand éclate la guerre, il est au service militaire depuis le 9 octobre 1913 (matricule 2183 au recrutement de Quimper) au 62e RI de Lorient.
Il disparaît sur le champ de bataille, le 26 août 1914 à Cheveuges dans les Ardennes, tout comme Henri Saliou. Il est alors soldat au 62e régiment d’infanterie de Lorient.
Circonstances de son décès
Après la défaite rencontrée à Maissin, en Belgique, le 22 août, la 22e division se replie le sur la rive gauche de la Meuse, avec ordre d’interdire le passage de la Meuse aux troupes ennemies.
La 43e brigade, composée du 116e RI de Vannes et du 62e RI de Lorient, défend le secteur sud de la grande route de Sedan : le 62e en 1ère ligne, le 116e en seconde ligne.
Le 26 août, les Allemands réussissent à passer la Meuse à Donchery et progressent sur les positions de la 22e DI. Celle-ci, après avoir opposé une forte résistance, doit battre en retraite par Cheveuges. C’est ici que Pierre Quiniou et Henri Saliou sont portés disparus.
A la tombée de la nuit, l’ordre est de reprendre l’offensive. Le 62e se porte sur Saint-Aignan où des éléments du 116e RI et la 60e division de réserve tiennent dans les bois. Finalement, la division se replie sur Omicourt.
Après son décès
Son corps ne semble pas avoir été retrouvé.
Son décès est retranscrit le 24 mars 1921 à la mairie de Quéménéven.
Sources
Registres d’état-civil de Quéménéven
Fiches matricules aux AD du Finistère (1R1476 – 1912)
Site Mémoire des Hommes : Sa fiche sur la base des morts pour la France, JMO de la 43ème brigade d’infanterie