Il y a 100 ans débutait la bataille de la Somme

Somme. Un coin du champ de bataille : groupe de signaleurs - BDIC - VAL 459/120

Somme. Un coin du champ de bataille : groupe de signaleurs – BDIC – VAL 459/120

Pour l’année 1916, la bataille de Verdun, symbole de l’opiniâtreté et de la résistance du Poilu français, a largement supplanté dans la mémoire collective française celle de la Somme. Pourtant, si elle fut particulièrement meurtrière pour les Britanniques et les Allemands et mit plus d’un million d’hommes hors de combat, elle engagea plus d’un million de soldats français du 1er juillet au 20 novembre 1916, dont 200 000 perdirent la vie ou furent blessés. À Quéménéven, ils sont huit soldats à avoir laissé leur vie sur les champs de bataille de la Somme en cette année 1916.

Une des mines qui a donné le signal de l’assauts la Somme, filmée par les Allemands à Beaumont Hamel à 7h20 du matin, le 1er juillet 1916.

Le cratère de La Boisselle (Lochnagar Crater)

Ce 1er juillet 1916,  les soldats français opèrent une percée de plusieurs kilomètres et s’emparent même des deuxièmes et troisièmes lignes allemandes, pendant que les Britanniques se font décimer, comptant près de 20 000 morts ce jour-là.

La 61e division d’infanterie de réserve, regroupant les régiments de réservistes bretons, est engagée dès le 1er jour.

Au 262e régiment d’infanterie, Yves Marzin et Louis Scordia trouvent la mort à Foucaucourt, le 1er juillet.

Au 264e RI, Pierre Louboutin est tué le 19 juillet à Estrées.

Au 219e RI, c’est Jacques Autret qui trouve la mort le 25 juillet, lui aussi dans les tranchées d’Estrées.

L’offensive française est relancée le 3 septembre. La bataille s’enlise sous les conditions météorologiques exécrables et la résistance allemande.

À Bouchavesnes, Guillaume Louboutin, 31e RI, trouve la mort le 15 septembre.

À Belloy-en-Santerre, Hervé Mauguen, 87e RI est tué lui aussi le 15 septembre, puis Jean Le Page, 52e RIC le 14 octobre, et Pierre Marchadour blessé dans les combats du 14 octobre et qui meurt 10 jours plus tard des suites de ses blessures.


Pour en savoir plus :

La région d’Assevillers et Belloy-en-Santerre dévastée par les combats. (Extrait de « L’Illustration »)

 

 

 

 

Vous aimerez aussi...